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Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, dit Michel-Ange, est né en 1475, au château de Caprese en Toscane, à une centaine de kilomètres au sud-est de Florence et décédé en 1568 à Rome, il était l'un des plus grand peintre de son époque mais homosexuel.
Si l'homosexualité de l'artiste ne fait plus mystère aujourd'hui et ne pose plus problème, il n'en a longtemps pas été de même. Alors que la nudité des corps du Jugement dernier de la chapelle Sixtine a été chastement recouverte, la sexualité de Michel-Ange a été pudiquement dissimulée.
Ses œuvres : Jésus-Christ aux oliviers. Annonciation, La Vierge, Jésus-Christ à la colonne, Conversion de Saint-Paul, les célèbres tableaux de la Chapelle Sixtine etc...
 Michel-Ange était un sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste florentin de la Haute Renaissance.
Son père, Lodovico di Leonardo, fut podestat de Caprese et Chiusi. Le podestat était un magistrat élu par l'assemblée communale pour six mois. La mère de Michelangelo meurt en 1481. Son père Lodovico possédant une petite propriété à Settignano, un village proche de Caprese, met alors Michelangelo en nourrice auprès de la femme d'un tailleur de pierre de la localité. L'enfant retourne chez son père vers l'âge de dix ans et fréquente l'école d'un grammairien, Francesco da Urbino. Mais il n'a de goût que pour le dessin, ce que son père réprouve car il risque d'être assimilé à un artisan, destin indigne d'un fils de magistrat. Malgré tout, le jeune Michel-Ange parvient à devenir en 1488 l'apprenti de Domenico Ghirlandaio 1449-1494, grand peintre florentin.
Le talent exceptionnel du jeune homme impressionne Ghirlandaio. Laurent de Médicis, dit le Magnifique (1449-1492), gouverne alors Florence et vient de créer dans son palais une école de sculpture. Il demande des élèves à Ghirlandaio, qui lui en envoie deux, dont Michel-Ange. Nous sommes en 1489 et il n'a pas terminé son apprentissage de peintre. Mais les premiers travaux de sculpture de Michel-Ange enchantent Laurent de Médicis qui l'invite à sa table où il rencontre des lettrés, en particulier Politien (1454-1494), grand humaniste de l'époque. Au cours de cette période, il réalise plusieurs bas-reliefs et étudie l'anatomie à l'hôpital Santo Spirito de Florence. A la mort de Laurent de Médicis, en 1492, il retourne chez son père puis passe trois ans à Bologne où il se voit confier la sculpture de la Châsse de saint Dominique destinée à la basilique San Domenico. Il retourne ensuite un temps à Florence puis est appelé à Rome.
Le premier séjour à Rome et le retour à Florence (1495-1503)
De 1495 à 1501, Michel-Ange travaille dans la ville éternelle, en particulier pour le cardinal Raffaele Riario (1461-1521) qui lui commande une statue de Bacchus (marbre, hauteur 203 cm, Muée National Del Bargello, Florence) qui sera achevée en 1497. Le cardinal ayant refusé l'œuvre, son banquier Jacopo Galli, également mécène, l'acquiert. L'épisode symbolise bien les rapports de l'artiste avec l'Eglise : attraction due à sa notoriété, mais répulsion dogmatique inhérente à sa liberté créative. Durant ce séjour, il sculpte aussi la Pietà (marbre, hauteur 174 cm) de la basilique Saint-Pierre.
En 1501, il retourne à Florence et va y sculpter le célèbre David (1504) en marbre de Carrare (hauteur 434 cm, Galerie de l'Académie, Florence), qui enthousiasma les florentins.

Michel-Ange reste actif jusqu'à la fin de sa vie, prenant part à la vie artistique de son temps, conseillant et recommandant tel ou tel de ses disciples, en patriarche déjà envahi par son mythe. Six jours avant sa mort, il travaille encore à la Pietà Rondanini. Il meurt, à Rome, le 18 février 1564 à l’âge de quatre-vingt-huit ans, en présence de nombreux médecins et amis les plus intimes, en premier lieu Tommaso dei Cavalieri17. Selon ses volontés, son corps est rapatrié le 29 mars à Florence, où il est enterré dans la basilique Santa Croce avec les honneurs nationaux. Ses funérailles (organisées par une commission médicéenne composée des peintres Bronzino et Vasari et des sculpteurs Cellini et Ammanati, les grandes toiles décoratives qui servent aux obsèques solennelles étant peintes par Santi di Tito, l'oraison funèbre étant prononcée par Benedetto Varchi) qui sont l'objet d'une récupération politique, religieuse, institutionnelle (elles sont l'occasion de lancement de l'Académie du dessin de Florence) et vasarienne, scellent le statut atteint par l'artiste et consacrent son mythe. Sa vie est décrite dans Le Vite de Giorgio Vasari et la Vie de Michel-Ange d'Ascanio Condivi18.
Gaspard Becerra et Bastiano da Sangallo furent ses élèves.
 

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