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Ces timbres Postes locales sont émis en 1897 entre la ville de Meknès et Fez. 

               Au XVII° siècle, vivait au Maroc un sultan curieux des choses de France, il fait venir souvent près de lui, dans sa résidence de Fâs, des chrétiens prisonniers et les interrogeait sur leurs pays. Dans le discours des derniers prisonniers arrivés, revenait souvent le nom d’un roi qui fait tremblait toute l’Europe entière, d’un roi dont la puissance dépassait celle de tous les autres monarques, d’un roi qui s’entourait d’un luxe comme on n’en avait jamais vu jusqu’à ce jour dans aucune capitale, c’était Louis XIV surnommé le roi soleil. Le sultan orgueilleux et plein d’ambition, se prit à penser que la splendeur du maître de la France pouvait être dépassée ou en tout cas égaler par lui devant qui tremblait le Maroc unifié. Avec une naïve simplicité qui ne s’encombre pas du cérémonial protocolaire de la diplomatie française, Ismaël (appelait par ses proche Moulay Ismaël) heureusement régnant sur l’empire fortuné, envoya à Louis XIV, roi des français, un ambassadeur, Ben Aïssa, représentant de majesté avec mission de lui proposer un pacte d’alliance. Ben Aïssa s’est rendu à Versailles, y passa un an en des fêtes sans fin, en des somptueuses réceptions, Un jour il reparti vers son pays dans ses yeux de marocains les féeriques beautés de Versailles et dans son cœur le sourire inégalé des dames de la cour, rapporta à son sultan Ismaël, celui-ci l’écouta attentivement tel un enfant, confia à son fidèle Ben Aïssa une bien plus importante mission. Retourne en France, lui dit-il et demande à ce roi très puissant la main de sa fille, la belle princesse de Conti. L’éloge que tu m’en a fait m’indique qu’elle est digne de prendre rang parmi mes 8000 femmes de mon harem. Difficile mission. Les sourires qui avaient accueilli la demande d’alliance deviennent rires moqueurs quand le malheureux ambassadeur fit connaître à la cour le projet de son maître. Ben Aïssa retourna seul dans son bled, comme il était venu, sans ramener la jeune et belle princesse promise à d’autres destins. Ismaël obsédé par la princesse du roi soleil fut pris d’un autre désir, il conçu de dépasser Louis XIV dont il ne pouvait ni devenir l’allié, ni le gendre. Ismaïl quitte Fez, berceau de ses aïeux et plusieurs fois centenaires de ses états, pour faire surgir dans une campagne déserte, à 40 km de Fez, un palais dont le féerie surpasserait, en éclat et en originalité, Versailles lui-même. Ainsi naquit la fortune de Meknès.Versailles reste debout après des siècles & Meknès d’Ismaïl n’est que décadence et désolation n’offrant à la vue que des vestiges ruines.. Pour vous donnez une idée ce que furent ces palais à jamais endormis pour l’éternité, lisez ces chiffres fantastiques , ils disent mieux que tout commentaire l’œuvre formidable des ouvriers du sultan. Ismaïl commence par englober dans une ceinture de remparts plus de cents hectares. De ces murs, 40 km sont encore debout. Dans un parc qui est encore un désert, il établit 30.000 indigènes et 4000 prisonniers dont les équipes se relaient pour faire sortir des palais s'ajoutant aux palais pour attirer une futur épouse, princesse de France. Ismaïl était un débile mentale, autoritaire et sanguinaire. Dans l'imagination du sultan, les constructions sont exécutés dès le lendemain. En caravane, les corvées se rendent à Volubilis, la ville romaine qui était de marbre et de pierre. Les esclaves chargent sur leurs épaules et transportent à plus de 50 km , les chapiteaux sculptés  et les riches mosaïques qui fournissent les ornements des édifices nouveaux Les thermes, les aqueducs de la ville romaine disparaissent ainsi. Les magnifiques vestiges encore debout pour attester la grandeur de César, ne doivent leur salut qu’à la mort de l’orgueilleux, vaniteux et arrogant sultan Ismaïl. Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ? Des mûrs gigantesques , des murs partout, des murs à perte de vue , tous à peu près semblables.. Dans son harem il y avait plusieurs princesses de 14 & 16 ans nées des épouses des derniers sultans du Maroc. Ces princesses ne connaîtront jamais leurs maîtres. Ces palais étaient loin de la ville de Meknès. A l’arrivée des français qui se partageait l’entièreté du Maroc avec les espagnols à la fin du 19° siècles, le Maréchal Lyautey qui se laissait guider par le charme des souvenirs, établi dans ces lieux restaurés une école d’élèves officiers indigènes. Ainsi entre ces murs témoins de la barbaries d’Ismaïl, les fils des notables viennent collaborer avec les les fils des esclaves chrétiens pour édifier dans leurs pays une œuvre morale de civilisation. Une des plus belle porte du Maroc est la porte Bab Al Mansour (appelé aussi Porte de l’Apostat) construite par un prisonnier chrétien. Elle était tellement grandiose que les marocains ont gardés un éternel souvenir. Des centaines et des milliers prisonniers chrétiens moururent martyrs, que le hasard des navigations téméraires ou des tempêtes avaient fait aborder sur les côtes marocaines se retrouveront dans le geôles d’Ïsmaïl. L’ambassadeur de Louis XIV, Estelle impuissant et les larmes aux yeux les vit mourir, faute d’un bouillon. Telle est Meknès, Versailles formidable, édifiée sur le sang versé par le plus cruel des princes et des sultans qui durant 80 ans de règne, tua plus de 30.000 être humains. Mais c’est lui qui parqua les juifs chassés d’Espagne dans un original Mallah, c’est lui qui étendit la médina et l’agrémenta de fontaines et de mosquées et c’est lui qui enfin qui édifia pour l’armée noire, dont il fut le créateur un quartier spécial réservé aux soldats, aux descendants de ces soldats par lequel ce cruel soldat établi son autorité. C’est à Meknès ou s’est établi la confrérie d’EL AISSAOUI, cette secte durant son Moussem, on aperçoit des hommes ensanglantés, les yeux révulsés, les vêtement en Lambeaux, soit disant qu’ils accomplissent des miracles et qu’ils détiennent des pouvoirs (leurs origines provienne du nord du Maroc). Le fameux El Aissaoui avait déclaré un jour aux spectateurs un de vous pourra-t-il se sacrifiait pour dieu, l’un des assistants s’offrit en victimes, El Aissaoui lui déclara qu’il allait le sacrifié, il le conduisit dans sa maison suivi des plusieurs personnes. A sa place , il égorgea un mouton dont il fit ruisselet le sang sous sa porte, de manière à faire supposer aux spectateurs que le sacrifice de la première victime est accompli. Depuis cette période El Aissaoui professent le culte de sang. Des miracles monstrueux.

 

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