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Qui parmi les pays européens ne rêvent ils pas de conquérir & épouser la plus belle reine du corne de l’Afrique, cette douceur de la vie, ou ses coins propices à la rêverie abondent. Sa montagne des anglais sur laquelle au XVII° siècle, pour la défendre, périrent au cour d’un raid contre les pillards, 500 soldats britannique. Tel est Tanger, ce roc fabuleux, ce seuil des colonnes d’Hercule que viennent battre sans jamais les détruire les marées du monde et les convoitises des peuples.
l’histoire de cette ville roturière qui a épousé les pays riches et moins riches et qui a été sauvé de la débauche par des traités de l’époque qui lui ont donnés le nom de ville internationale, pour une fois, la diplomatie Européenne ne s’est pas trompé, elle ne pouvait trouver de nom plus approprié au passé de cette beauté juvénile, la raison d’être sur cette pointe avancée de l’Afrique. Je dis bien Internationale par sa situation géographique, assise au bord d’un couloir par ou passent les navires du monde entier, elle était appelé à ravitailler les nationaux de l’univers. Tanger l’international ne l’est pas moins par son commerce, par ou passer autrefois toute liaison entre l’Afrique & l’Europe. Elle fut le comptoir ou se concluaient toutes les transactions entre les pays civilisés et le Royaume du sultan du Maroc, difficile à pénétrer. Tanger l’est encore aujourd’hui, comme elle l’était dans le passé par la présence d’un corps diplomatique. Tanger par sa population ou l’en comptait à l’époque 30.000 musulmans, 16.000 juifs, 7000 espagnols, et plus de 5000 français, il y avait aussi des anglais, des italiens,des maltais, des portugais, des danois et des russes et d’autres….sans compter la population flottante attirée par la rébellion Riffaine. Si elle n’avait pas de rang de capitale, elle fut la première ville de M’hand Ben Abdelkrim Al Khattabi par ou celui-ci reçu les armes, munitions, vivres, soldats & conseils. Les italiens et les espagnols la revendiquaient. Quel lourd passé d’agitation, de massacres, d’intrigues et de guerre, quel mélanges de grandeurs et de désastres représente l’histoire de Tanger. Les grecs s’y établirent, deux siècles durant, cédants la place aux romains qui par une large route faite de roc et de ciment, relièrent la mer à leur grande cité de l’intérieur, à Volubilis ou (Walili) qui garde encore les précieuses ruines de sa grandeur évanouie. Après la débâcle de Rome, Tanger passe successivement aux mains des Byzantins, des wisigoths, des arabes, elle devient la principale de l’Empire pendant que les sultans furent maîtres de l’Espagne, elle fut ensuite portugaise et chrétienne avec ses 20 églises, puis espagnole, anglaise, et de nouveau marocaine pour quelque temps. La volonté de Guillaume II (dernier empereur allemand et dernier roi de Prusse) qui y débarqua en 1905 en aurait fait une ville allemande sans l’ordre formel de l’Angleterre installé à Gibraltar. Allemande elle est devenue, après la guerre. Tanger se contente d’être à tous et à personne, même pas à l’Espagne qui la réclame sans cesse à grand cris, depuis des siècles. Charles de Foucauld, dans une de ses lettres l’a nommée, ville soumise, indiquant par la que son destin en fait une proie facile et indifférente pour les nations avides. De sa position stratégique qui la fait convoiter, Tanger est une ville de rêve, sœur de Nice, avec ses fleurs multicolores qui embaument, même en février, les jardins et les pergolas.Par ses curiosités qu’elle offre, par ses remparts, vaste citadelle de terre et de brique destinées à repousser les attaques de l’extérieur. L’originalité de Tanger tient surtout à son site à cheval sur deux mers et à son caractère cosmopolite. Si dans les rues on rencontre des danseuses espagnoles, des italiens munis de mandoline et des grecs armés de guitares, c’est qu’il y a place pour tout le monde dans cette cité de charmes poétiques. C’est à Oued Lihoud (rivière des juifs), ou débarquèrent les israélites chassés d’Espagne au XVI° siècles. Enveloppe affranchie de deux timbres et oblitéré en 1939 durant le début de la seconde guerre mondiale à destination Detroit, Michigan (USA), au départ de Tanger. Le premier timbre vert d’un demi dîme est tangerois d’occupation britannique et le second orange de deux pence est marocain d’occupation britannique aussi.
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